Bien des surprises cette année! Qui eût cru que la distillation de crise revienne après tant d'années... Cela me rappelle les sages paroles d'un ancien président de la fédération nationale des distilleries que j'ai fréquenté. Il y a presque 10-15 ans, il s'insurgeait sur le désengagement de l'état envers les distilleries, arguant qu'il était indispensable de "maintenir l'outil" au cas ou de nouvelles crises surviendraient... il avait vu juste, contrairement à nos gouvernants de l'époque, mais aussi certains syndicalistes professionnels obtus, qui ont condamné bon nombre d'entreprises à fermer en supprimant leur soutien et la quasi totalité des subventions de fonctionnement de la filière.
Bien sûr vous me direz qu'il vaut mieux boire le vin que le distiller, et je suis bien d'accord. Mais dans le mot "crise" il y a le mot "crise"; autrement dit, c'est quelque chose que l'on peut rarement prévoir... d'où l'intérêt de garder un dispositif d'urgence.
J'appelle au dialogue entre les parties prenantes; je suis sûr que les solutions sont à notre portée.